Cette campagne de financement participatif a pour but de réaliser l'achat de deux vélos, qui seront offerts à des réfugiés de guerre civile. C'est l'association grecque SOLIDARITY FIELDS qui sera chargée de la remise des vélos. Ces réfugiés, que j'ai rencontrés personnellement, en ont besoin pour aller travailler.
Regardez la vidéo de présentation du projet qui dévoile leurs conditions de vie difficiles :
https://www.youtube.com/watch?v=mgLouTq1Yf4&t=7s
LEUR SITUATION :
Grâce à l'association SOLIDARITY FIELDS, Yahia, Isham et Hassan, réfugiés de guerre, vivent dans une petite maison de campagne au confort précaire. Une grange froide et sombre fait office de chambre à coucher. Ils ont aménagé leur lieu de vie en une petite ferme autogérée avec des animaux et un grand potager. Mais leur résidence est très isolée, et pour aller vendre au village le plus proche le fromage qu'ils produisent eux-mêmes pour survivre, ils doivent parcourir quotidiennement une distance de près de 10 km. C'est pourquoi je souhaite leur faire parvenir des vélos afin d'améliorer leur quotidien et leur qualité de vie. L'idée est qu'en pédalant pour aller travailler au lieu de marcher, cela leur permettra de gagner un temps précieux sur leur trajet et ainsi de bénéficier de plus de temps de repos et de sommeil.
Découvrez le groupe Facebook qu'ils ont créé pour partager leur quotidien :
https://www.facebook.com/groups/468633787106188/
QUI SUIS-JE ?
Je suis Bastien DELESALLE, initiateur et porteur du projet NO MAD'S LAND et je suis nomade depuis près de 9 ans. Je pédale depuis 6 ans en Europe, et j'ai parcouru près de 55.000 km à vélo à travers 49 pays. Partout et au quotidien dans mon voyage sans fin, les gens me tendent la main et me viennent en aide. Aujourd'hui, c'est à mon tour de rendre la pareille.
Retrouvez-moi sur Facebook :
https://www.facebook.com/bastien.nomadsland/:
UNE LECON D'HUMANITE :
J'ai rencontré ces réfugiés alors que je pédalais en Grèce pendant les fêtes de fin d'année 2019. Les chutes de neige abondantes m'avaient mis dans une situation délicate à cause des températures glaciales et des cols de montagne fermés m'empêchant de progresser. C'est en leur demandant mon chemin dans la rue, qu'ils m'ont spontanément invité à les rejoindre chez eux pour m'héberger. Sur place, ils m'ont interdit de me rendre au supermarché pour participer aux frais de nourriture, partageant naturellement avec moi le peu qu'ils possédaient.
Les conditions de vie que j'ai découvertes se sont avérées très rudes, même pour moi qui suis habitué à voyager dans l'inconfort. Ils n'ont pas d'eau courante autre que le réservoir d'eau de pluie qui les alimente. L'eau chaude et le chauffage n'existent pas dans la maison. Ils se chauffent uniquement à l'aide d'un poêle, qu'ils alimentent avec du bois, souvent mouillé, qu'ils récupèrent comme ils peuvent. Il n'est donc pas rare de voir la pièce dans laquelle ils vivent être enfumée. Cela les oblige à ouvrir portes et fenêtres, ce qui refroidit la maison encore plus qu'elle ne l'était avant d'avoir allumé le poêle. Lorsque je m'y trouvais, la température intérieure n'avoisinait souvent pas plus de 7°C.
Comble de malchance, sur les 8 jours que j'aurais passés à leurs côtés, 5 journées se seront déroulées sans électricité, nous obligeant à passer toutes nos soirées à la bougie, y compris celle du Nouvel An. Et pourtant, malgré les conditions presque extrêmes dans lesquelles ils vivent, et malgré le dur travail qu'ils abattent chaque jour, je ne les ai jamais entendus se plaindre, leur quotidien se déroulant généralement dans la bonne humeur, la joie de vivre et le sourire aux lèvres.
Face à tant de générosité, de gentillesse et de courage, je me suis promis d'essayer d'améliorer un peu leur quotidien en leur trouvant des vélos pour qu'ils puissent aller travailler plus facilement.
ACHAT ET ACHEMINEMENT DES VELOS :
Les vélos seront achetés dans un magasin local (pour limiter l'impact environnemental du projet) se situant à une cinquantaine de kilomètres de leur lieu de résidence et seront équipés de porte-bagages pour transporter leurs fromages. Les vélos leurs seront transmis par l'intermédiaire de l'association grecque SOLIDARITY FIELDS qui existe depuis 4 ans et qui est présidée par Castro SOLAIDAKOUK. Cette association trouve (entre autres activités solidaires que vous pouvez retrouver sur leur groupe Facebook) des lieux de résidence pour les réfugiés qui peuvent alors développer une activité agricole leur permettant de vivre dignement ou presque.
L'ensemble s'organise évidemment avec très peu de moyen financier et en majeure partie grâce à l'énergie débordante de Castro, qui a lui seul vient en aide à des dizaines de personnes et est capable de déplacer des montagnes. Lorsque je lui ai proposé de lui trouver des vélos, il a accepté mon aide tout en me précisant que quoiqu'il arrive, si je n'y parvenais pas, il ne m'en voudrait pas.
Mon tour est venu de tenter de déplacer des montagnes pour leur retourner l'aide qu'ils m'ont offerte, mais je n'y parviendrais pas seul, j'ai besoin de vous.
ILS ONT BESOIN DE VOUS.
C'est le magasin Bikestation qui a répondu efficacement et avec enthousiasme à mon appel à la solidarité. Le devis établi s'élève à 240,16€ par vélo, des Mountain Bike équipés de leviers de vitesses et dérailleurs Shimano et d'un porte-bagage type voyage. Le tarif inclut l'acheminement qui sera réalisé via un transporteur privé sur une distance d'environ 50 km depuis Athènes jusqu'au village où vivent les réfugiés (pour réduire les frais du projet, Castro SOLAIDAKOUK se propose également dans la mesure du possible suivant le nombre de vélos fournis, de les récupérer en personne dans le magasin où ils seront commandés).
L'objectif initial de cette cagnotte est donc de 500€, pour financer 2 vélos, montant qui pourra être revu à la baisse si de meilleures offres me sont faites dans le futur (je continue mes recherches) ou à la hausse en fonction de votre générosité. En effet, si les dons dépassent les limites de mon espérance, nous pourrons financer soit des vélos de meilleure qualité soit des vélos supplémentaires.
MAJ 28/01/2020 : Au vu du succès des deux premières semaines de participation, j'ai décidé de faire évoluer le projet pour financer un 3ème vélo. L'objectif de deux vélos étant bientôt atteint, nous pouvons espérer réussir à collecter les fonds nécessaires pour un vélo supplémentaire.
RISQUE ZERO :
Notez bien que, en comparaison à de nombreux sites de Crowfunding, le système de cagnotte mis en place par Papayoux n'oblige en aucun cas ni à atteindre absolument la somme recherchée mentionnée à titre indicatif (cette somme pouvant être revue à la hausse ou à la baisse) ni à le faire dans un temps donné (durée pouvant être raccourcie ou allongée selon le succès ou la lenteur d'arrivage des dons). Ainsi, vos dons sont totalement sécurisés et le projet à 100% de chance d'aboutir.
Les frais de service de fonctionnement du site à la charge du participant s'élèvent à 1,9% + 20 centimes d'euros. (c'est en moyenne le prix d'un timbre dixit Papayoux).
Les paiements sont évidemment parfaitement sécurisés.
N'hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre inquiétude ou question.
Retrouvez la FAQ du site Papayoux ici :https://www.papayoux.com/fr/frequentquestions
PARTENAIRES BENEVOLES :
Le montage de la vidéo de présentation du projet, travail très chronophage, a été réalisé bénévolement.
Si la somme récoltée le permet, je prendrai l'initiative de réaliser une petite donation aux bénévoles ayant réalisé tout le travail de l'ombre pour les remercier de leur investissement pris sur leur temps libre pour faire aboutir ce projet. Ils y ont consacré des journées entières pendant plusieurs semaines.
Je compte sur vous pour faire un don afin d'aider ces réfugiés au coeur d'or, mais aussi pour relayer cette campagne de financement participatif un maximum autour de vous.
Chaque contribution, même minime, compte.
Chaque participant recevra mon entière gratitude. MERCI POUR EUX.
"SEUL ON VA PLUS VITE, ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN"
Bastien DELESALLE et son projet humaniste NO MAD'S LAND